Comment s’est passée cette 1000 Milles des Sables ?
« Avec Armel (Tripon), on est parti en speed-test. On s’est croisé pas mal de fois. On a bénéficié de super conditions. Léger pour démarrer, au portant, avec des petits empannages et de la glisse. Un peu plus tonique ensuite puisque pour remonter vers la Cardinale Sud Banc de Guérande, une fois la dorsale passée, ça a »envoyé sérieux ». Par moment, c’était impressionnant et je me demandais comment ça allait finir. Je n’ai jamais eu d’inquiétude mais je me suis quand même dit « punaise, ça dépote ! ». Le temps de prendre conscience de tout ça, Armel s’en est allé. Par la suite, heureusement, j’ai réussi à raccrocher le wagon et, au final, je ne termine pas très loin. Globalement, j’ai pris un maximum de plaisir pendant ces trois jours et demi de mer. Sur ces bateaux, on est tout le temps sur les compteurs. On devient l’équipier de son pilote avec les écoutes à portée de main, prêt à réviser quand il faut. Ça envoie, c’est stable, c’est magique ! On a qu’une envie : y retourner ! »
Tu parles du côté impressionnant du bateau. Cela génère un certain stress, notamment pour aller dormir. Raconte-nous ?
« Au tout début, tu te dis qu’aller faire une sieste avec un machin qui dépote tout seul entre 25 et 30 nœuds, c’est quand même un peu chaud. Il faut accepter ça. Sur la course, à aucun moment je ne me suis fait peur. J’ai juste été impressionné par l’accélération du bazar. Ça c’est vraiment super bien passé. On a eu de belles conditions avec peut-être 25 nœuds de vent au maximum. Ce n’est pas dément mais ça commence à faire sur ces machines, surtout qu’on a eu une belle houle. Sur la fin de parcours, la mer était plate et ça déboulait à 20-25 nœuds super facilement.
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